"Un monde bien étrange", nouvelle de Sire Folman

PREFACE
Chers citoyens des divers royaumes d’Arkanie, je vous propose ici – en tant que poète – une courte nouvelle de science-fiction qui – j’espère – aura plus de succès que Bric-à-Brac. Cette nouvelle n’a aucun rapport avec mon projet de roman (L’Essaim de Thanatos) et j’aimerai recueillir vos avis sur ma narration, ma prose et mon imagination. Même s’il est vrai que le mot « chronolithe » a été repris sur un roman éponyme écrit par un américain que je n’ai pas lu. Et n’oubliez pas, le mot « robotique » a été de toute pièce inventé par le Grand Isaac Asimov.

F.A.P. Marion


UN MONDE BIEN ETRANGE


Erik Qräd s’appuya sur un tronc métallique. Autour de lui, les arbres de bronze hauts et étincelants – majestueux comme la Reine Mère durant sa dernière année de règne qui fut aussi la dernière de son existence – portaient des feuilles rouillées par le temps qui s’était écoulé depuis, depuis quand en fait ? Outre les immenses végétaux de métal, quelques oiseaux de fer décrivaient des cercles entre les fleurs dorées, où une petite araignée de bronze répandait un réseau de fil d’acier dans l’espoir de capturer une minuscule mouche de cuivre. Au delà des cimes qui atteignaient les cieux, des brochets d’étain tournoyaient dans les profondeurs glacées d’un lac d’argent liquide.
Cependant l’explorateur barbu, de sa petite stature d’humain originaire du monde minier de Pluvytnigo, ne contemplait pas cet étrange paysage, pourtant il y avait de quoi voir avec et environnement contre-nature. Non, l’arpenteur galactique préférait observer, bouche bée, cette Tour qui surplombait tout les arbres en hauteur.
La Tour en question dominait, pleine d’orgueil, la végétation insolite de son voisinage. Sur ses parois de platine se reflétait la lumière ancestrale de l’étoile innomée et qui ne s’en souciait guère. Le cylindre métallique brillait toujours de sa puissance silencieuse lorsqu’Erik risqua une approche furtive.
Pour lui, explorateur méconnu – qui parcourait depuis maints décennies les années-lumière s’abandonnant à la recherche utopique d’un artefact antique érigé par une race extraterrestre inconnue de tous - , c’était son heure de gloire qui s’ouvrait à son regard : Il venait de découvrir un vestige dont la populace était friande ! Intérieurement, il jubilait.
Soudain, il entendit un bruit provenant des fourrées. Sans hésiter une seconde, il sortit son épée monomoléculaire forgée par les célèbres forgerons d’Ankqlûm. Elle était extrêmement fine et sa poignée était gainée de cuir sans ornement. Son geste s’arrêta net lorsqu’il aperçut un petit androïde – enfin plus petit encore qu’Erik en tout cas – vêtu d’un ridicule béret vert.
« Salut patron ! fit le robot d’une voix monocorde. J’adore ce monde. Déjà, je trouve cette flore…très vivifiante. Evidemment moi je suis un produit de la robotique mais c’est tout de même une planète merveilleuse. Vous avez vu ces oiseaux en fer ?
- Tais-toi, stupide boîte de conserve, lui rétorqua t-il. Et admire plutôt cette Tour ! »
L’androïde fixa alors soigneusement le cylindre – qui se perdait dans les nuages – de ses deux caméras, puis les reporta sur son maître.
« Je la trouve assez classique, sauf votre respect, articula t-il. Pas de fioritures, plutôt banale d’un point de vue purement architectural, évidemment.
- Dis-moi, dit visiblement déçu l’explorateur. Dis-moi qui a construit ce monument, et vite.
- Pas de problème patron. C’est comme si c’était fait. »
Le robot se dirigea rapidement vers l’immense édifice et posa ses deux mains sur les parois lisses. Les crépitements de ses neurones de silicium durèrent un bon moment, puis il se retourna vers le vagabond des étoiles.
« Euh, fit le cyborg. Je… »
Puis le silence s’installa aux alentours du gigantesque monument, un silence à peine troublé par le bourdonnement électronique d’une mouche de cuivre.
Et alors survint, dans un rugissement terrifiant qui faisait fondre les coeurs et les oreilles, une voix rouillée.
« Jadis la Galaxie était à nous, Créateurs d’étoiles. Car nous sommes une race ancienne. Nous avons profité de notre hégémonie, nous avons vu les abysses interstellaires et les trous-noirs. Lorsque nous étions, nous avions détruits tout ceux qui nous résistaient. Oui, lorsque nous étions… »
Et la Tour tremblait, se déformant au gré des mots. Des mots prononcés dans la même langue que celle d’Erik, le dialecte des étoiles, l’idiolecte officiel de la Galaxie.
Tout au long du court discours, l’explorateur ne pouvait se mouvoir, la crainte lui gelait les muscles et lui pétrifiait les os, ses poils étaient tendus sur sa peau d’ébène.
Puis de nouveau le silence. Un silence pesant, aussi lourd que l’Univers lui-même. Un silence qu l’arpenteur galactique rompit d’une voix craintive.
« Qui êtes-vous ? demanda t-il. D’où venez-vous ? »
Encore ce silence, encore et encore.
L’androïde recula et partit se cacher dans la forêt de bronze en vitesse. Même la plus stupide des créatures ressentait le danger omniprésent…sauf Erik Qräd qui restait face au monument.
« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? D’où venez-vous ? »
Toujours ce silence qui le clouait au sol. Et cette sensation de danger…terriblement excitante pour l’humain.
« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Répondez-moi, je vous en conjure ! »
La Tour cesse ses tremblements délicats et le calme se répandit comme la sueur sur un corps après un effort.
Les doigts d’Erik se crispèrent sur la garde de son épée, puis la lame monomoléculaire s’abattit avec violence sur le cylindre de platine.
On aurait pu s’attendre à ce que la lame se brise sur la paroi rigide et ferme, mais elle n’en fit rien. Elle restait figée contre le métal dans une pose d’attente tragique.
« C’est donner un coup d’épée dans de l’eau. »
Les arbres résonnèrent de cette phrase, puis la rapière s’enfonça dans la Tour comme si elle venait d’heurter un liquide.
« Crénom ! jura l’explorateur. C’est mon épée, rends-la moi, qui que vous soyez ! »
De nouveau le silence plongea les environs dans une torpeur sereine. Puis l’épée ressortit tranquillement du platine. Erik approcha la lame de ses deux yeux verts, l’observa attentivement et vit qu’elle n’avait pas changée. Il voulut bredouiller un remerciement mais l’édifice recommença sa plainte.
« Nous avons laissé des artefacts à travers la Galaxie, reprit la voix terrifiante. Nous avons laissé des artefacts dans le but de vous prouver notre Toute Puissance, pour vous montrer à quel point nous vous sommes supérieurs. Sur ce monde – qui n’était alors qu’un immense désert glacé – nous avons créé une vie végétale et animale pour vous effrayer. Nous sommes les Créateurs. Ici, chaque organisme a été fabriqué par notre Toute Puissance. Pour vous dévoiler combien vous êtes inutiles, engeances putrides d’un monde condamné. Nous vous méprisons dans notre Force inébranlable, oui vous êtes méprisé par des Êtres supérieurs…Nous. »
La Tour avait recommencé ses tremblements durant ces paroles emplis de haine, et de partout les organismes artificielles arrivaient.
Sortant des troncs de bronze, des gouffres profonds et des eaux argentées, les créatures de même origine que la Tour se déplaçaient vers le monument dédié à la Haine. Des myriades de créatures robotisées, scrutaient de leurs caméras, l’explorateur malchanceux, attendant un ultime ordre.
Erik Qräd leva son épée monomoléculaire en direction de la Tour, un rictus déplaisant aux lèvres.
« Êtes-vous si lâche que vous devez me vaincre avec une petite armée ? rugit-il. N’avez-vous pas honte de m’écraser ainsi ? Auriez-vous peur ? »
Les robots cessèrent leurs mouvements et continuèrent leur observation. Ils attendaient la réaction de la Tour.
Seul, l’explorateur de la Galaxie se tenait droit devant cette multitude hostile tel un héros de l’ancien temps se dressant contre les dieux. Mais ce dieu aux idées haïssables ne voyait en lui qu’un problème mineur, qu’un animal pitoyable aux efforts vains qu’il détruirait d’une simple pichenette.
Cette fois-ci, ce fut l’androïde au béret vert qui agit, il se rapprocha de son maître et lui parla de sa voix monotone.
« Les données ont été analysées patron.
- Et que disent-elles ? Fait vite avant que ces monstres de ferraille ne décident de passer aux actes.
- C’est la Tour qui a créé la végétation, expliqua le robot. Et pour la faune, c’est pareil.
- Hein ?! Tu en es sûr ?
- A quatre-vingt dix neuf pour-cent, patron. La Tout contrôle cette planète comme dans les films vous savez…avec Brute Williss. Sauf que nous, on n’a pas de fusil thermonucléaire.
- Reviens-en à la Tour ou tu retournes à la casse !
- Pas de problème patron. Ses bâtisseurs l’ont construite pour qu’elle règne sur ce monde, elle possède sa propre conscience patron.
- Et ses bâtisseurs, qui sont-ils ? Et la datation ?
- Aucune idée pour les bâtisseurs, par contre pour la datation. J’en suis sûr à quatre-vingt dix huit pour-cent, patron. Elle va être bâti dans trois millénaires.
- Impossible ! Tes données sont fausses ! Stupide tas de ferraille !
- Malheureusement non patron. C’est une chronolithe. Et si vous continuez à m’insulter, je serais contraint de porter plainte à l’Institut des Droits de la Robotique pour mépris à l’égard d’une conscience préfabriqué. »
Chronolithe. Ce mot retentit dans la cervelle d’Erik comme une trompette de cérémonie.
Les légendaires chronolithes. C’étaient les Araknes – une race extraterrestre ayant l’apparence d’araignées – qui avaient trouvé la première chronolithe ressemblant à un obélisque de manganèse. Cette même civilisation avait par la suite découverte une dizaine d’autres chronolithes parmi lesquels se trouvait le célèbre Dôme de Valwe qui se dressait sur une planète-océan et se perdait dans les nuages éternelles. Depuis ces découvertes, les chronolithes étaient devenues le but étincelant qui devait allécher les aventuriers, les fous et les chasseurs de trésor par-delà les années-lumière ; Erik Qräd était de ceux-là. Pourtant jamais le mystère de ces futurs monuments n’avait été percé et leurs mythiques fondateurs n’avaient jamais révélé leur identité.
« Une chronolithe, répéta l’explorateur. Fichtre ! Si j’en réchappe, quelle gloire !
- Si vous en réchappez patron. Rien n’est moins sûr. »
A cela, il ne répondit rien car le robot avait parfaitement raison. Il soupira puis reprit son souffle.
« Qui vous a bâti ? demanda t-il à l’imposant édifice. Répondez, quels sont vos bâtisseurs ? »
Une nouvelle fois le silence recouvrit les parages de métaux.
La Tour vibra mais aucun son ne s’échappa du platine.
Comme obéissant à un ordre inaudible, les milliers de créatures métalliques reculèrent et s’enfoncèrent dans les ténèbres de la forêt de bronze dans un fracas de cliquetis assourdissant.
Erik et l’androïde étaient désormais seuls face au dieu terrifiant de ce monde artificiel.
C’est alors que les parois de la Tour s’ouvrirent pour laisser passer un Être.
Ce nouvel ennemi n’avait rien d’humain, mis à part une forme vaguement humanoïde. Non, il n’y avait rien d’humain dans cet assemblage de platine et de chrome. L’explorateur remarqua d’emblée les lames rétractiles de ses doigts métalliques et ses deux yeux où brûlaient deux flammes rouges. Sur ce corps cybernétique, la lumière de l’étoile pâlissait et créait des reflets sanglants.
Les lèvres de platine de la créature bougèrent délicatement.
« Me voilà, dit-elle. Je suis l’entité de cette Tour ou chronolithe comme vous la nommez. Je suis, j’étais un Créateur. Nous m’avons bâtis. Nous avons bâtis cet artefact. »
La bouche se referma et s’étira en un rictus sadique. L’humain ne pouvait plus bouger, il était fasciné par cette entité venue de l’avenir, fasciné par sa fin, par sa mort certaine. Il lâcha l’épée qui tomba à ses pieds comme un chef vaincu sans avoir combattu.

Bien des années plus tard, un vaisseau intersidéral se posa sur un monde où la flore et la faune n’étaient faîte que de machines. L’équipage l’explora et découvrit un squelette accroché à un édifice cylindrique comme un avertissement pour les générations futures. Ils virent aussi un petit androïde coiffé d’un béret vert qui leur dit d’une voix monocorde.
« Fuyez avant que la Tour ne vous attrape. Elle est cruelle, elle est folle, elle est si…humaine. »
Mais déjà, plus haut, à l’endroit où les feuilles rouillées absorbaient la lumière de l’étoile, un insecte les observait impassiblement. Il avait des caméras à la place des yeux.

Mouais, on dirait un mélange de star wars (le robot droïde qui apostrophe son maitre d'un ton désagréablement impertinent : sa sent le C3PO) et d'un autre truc. Il des trucs originales, comme la foret et les insectes de métal, la chronolite, l'idée d'un truc qui vient du futur et bati par des "créateurs" (sa me rapell un jeu de rôle : Star wars Knight of the old republic) Sinon c'est sympa, bien que la fin finisse un peu trop vite. Et la petite référence :"« Fuyez avant que la Tour ne vous attrape. Elle est cruelle, elle est folle, elle est si…humaine. » ".
Je reste déçu.
Mais ça reste ma critique et j'encourage chacun a ne pas y adhéré et a s'en forger une personnelle.
De même j'invite n'importe qui que cette nouvelle a plu a poster une critique d'un avis favorable.

sire folman c'est génial!!!!j'adore!!!

Goodlife, Antorix, merci. Mon art est enfn apprécié à sa juste valeur.

je l'ai adoré même si je la lis que cet après midi mais j'adore toujour tes nouvelles

...Et mes romans ?

pareil, j'adore

Merci, merci mes chers amis. J'en de plaisir.

bin kan ya du talent fo le reconnaitre!!!!!si tu continu je v les imprimer et men faire un reuceuil

Merci, encore une fois. Et un Cunilingusssssssssssssss pour ma chérie !

Je fini par croire que si tu drague antorix, c'est uniquement pour qu'elle écarte les cuisses. (Oh, ça rime !!!!! Mais bon, c'est infame, je l'admet... désolé )

Tu as vraiment l'esprit mal tourné.

... hein ? L'esprit mal tourné ? et le cunilingus, tu le fais où ? Dans le cou.

Parfaitement !

Et ben...

vous voulez me censurer moi et folman la dedans on lui di rien c sa.
il parle de cul a longeur de journé et je suis désolé mais il y a des enfants (-18ans) sur le forum o cas ou vous le saviez pas

le cul ça va. Il en parle pas de façon trop choquante. Nous on censure surtout ceux qui insulte grièvement avec intention de nuire. Et puis arrète de raler je te signal que ta petite copine est modératrice aussi et que quand tu pond des méchancetés dans la section confirmation, elle dit rien

je ne pond aucune méchanceté je ne suis pas une poule!!!!nul dsl
voila compren que ce que dit folman sur antorix ne me plait gére parfois surtout quand il se vente de certaine chose mais a part sa moi je t'aime bien goodi mdr!vive la campagne

je suis pas modératrice de tout les coin!!!juste des presentation !!!et a mon avi sire folman tu va devoir en cor suivre kelke cour deducation sexuelle a ton lycée!!!

et moi antorix tu crois que je devrais en suivre aussi?

Bon ok, la vrai sagesse est d'admettre ses erreurs. Je m'excuse d'avoir été agressif envers romain et de pas avoir compris son humour (un peu particulier, il faut le dire)

oui c'est vrai ke ca paraissai tré vrai!!!moi meme ji est cru!!!et lui osi par la mm occasion!!!

JE SUIS EN GRÊVE TANT QUE L'ON NE PARLE PAS LITTERAIRE SUR CE SUJET

c'est nul le francait a cause de ma prof ( une [censuré: dites vilaine madame])

bin moi je vien de finir deception point du gas ki a ecri da vinci code!!et ct génial!!!