"Bric-à-brac", nouvelle de Sire Folman

Voici une courte nouvelle de moi (sous mon nom d'auteur) et j'espère que vous donnerez vos opinions.
Cette courte nouvelle est aussi le premier chapitre des Chroniques du Triumvirat.


F.A.P. Marion



BRIC-A-BRAC



VOICI l'Univers. On l'appelle aussi la frontière, sauf qu'il ne peut exister de frontière puisque pour certains cosmologues, l'Univers est infini. Ce n'est pas faux. Ce n'est pas vrai non-plus, il existe des myriades de myriade d'Univers, tous infinis et tous fini. Ce ne sont que des bulles, en vérité, mais des bulles infinis. Des bulles à l'origine de l'aspirine d'ailleurs.
Bref, sur un fond de saphir interstellaire flotte un amas d'étoiles, brillant de milliards de feux comme si la Création avait détruit la lampe originelle par accident et l'avait caché par petits morceaux un peu partout dans l'étendue ténébreuse qui s'ouvrait à ses yeux.
Puis la lueur devient plus intense, et on pourrait apercevoir un plus petit amas d'étoiles qui porte le nom obscure de galaxie.
Et plus précisément, il s'agit de la galaxie d'Aerdon, une galaxie qui n'a rien de bizarre, normale pourrait-on dire sauf que l'idée même de normalité est abstraite.
La seule particuliarité de cette galaxie, c'est qu'elle est constituée de plusieurs milliards de mondes habités et tous ces mondes appartiennent à l'Empire Galactique d'Aerdon. Cet empire a établi, voilà des millénaires, sa capitale près du centre de la galaxie, à quelques années-lumière de l'immense trou noir du centre. Et on la nomme Fatr'sitven, la cîté-planète et c'est donc là que se réunissent les trois triumvirs qui dirigent l'Empire.


Fatr'sitven ne voit jamais la lumière du soleil qui l'éclaire et celà simplement parceque l'astroport de la planète est un des lieux les plus embouteillés de l'Univers. Des centaines de vaisseaux s'y posent et en décollent chaque seconde. En plus, les nombreux amas de déchets stellaire envahissent les orbites de l'astre et les panneaux solaires, qui ont la charge de capter l'énergie produite par l'étoile, recouvrent la cîté-planète avarde de loisirs.
Dans la capitale, il faut aussi distinguer le Haut-Fatr'sitven et le Bas-Fatr'sitven, ils n'ont rien à voir l'un et l'autre. Alors que les plus belles villas et les plus beaux palais - qui forment les architectures les plus raffinés de la galaxie avec marbre blanc, et dorures - flottent dans l'atmosphère pûr du Haut-Fatr'sitven, les misérables grattes-ciels, les ideuses boutiques, les tavernes et les habitations pitoyables ont trouvés un sol adéquat dans le surpeuplé Bas-Fatr'sitven.


Et chose incroyable, il reste toujours un emplacement dans la ville pour y installer une nouvelle boutique, ou autre établissement.
" Hips! J'te l'dis mon gars! C'est plus une vie! Là, hein? Toujours en vadrouille pour mademoisHips! C'est une putain d'vie d'merde! "
Un ou deux autres clients attablés dans la pénombre de la taverne "Au Bistro du coin " regardèrent vite autour d'eux en entendant l'ivrogne jurer après la patronne des lieux. Les habitués ne prenaient jamais garde aux bruits pittoresques de la taverne comme un craquement d'os ou un coup de fusil, mais la Patronne était assez susceptible. Dans certains quartiers de Fatr'sitven, non seulement prononcer son nom tuait l'infortuné mais en plus s'occupait des funérailles. Les déchets des orbites étaient alors plus nombreux. Les autres clients attendaient toujours la réaction de la patronne. Ils attendirent encore une minute, puis reprirent leurs occupations, elle n'avait pas dû entendre.
Les mains tremblotantes de l'ivrogne voltigèrent au-dessus des verres vides qui couvraient sa table. Puis elles retombèrent lourdement sur les cuisses de son propriétaire. Il devait oublier son dernier voyage, il devait oublier jusqu'à son propre nom.
" Connard d'Hips! Fichu Triumvirat d'mes couilles! Hips! J'leur en donnerai moi du... "
L'homme en question, qui outre l'envie d'oublier, portait un nom - ses parents aillant été obligé de lui en donner un - et parlait un langage compréhensible, ainsi se nommait-il Bakachoux - dit le camelot - et appartenait à une race extraterrestre d'origine vaguement humaine qui vivait sur une planète végétale dans un coin paumé de la galaxie. Une planète qui avait sans-doute dû être une colonie de l'Empire dans des temps reculés puisqu'elle était la première productrice de choux de la galaxie. D'ailleurs les cours de géographie sur la flore de ce monde étaient assez rasoirs : la planète ne cultivait que le choux, n'exportait que du choux et sa faune était composée de tout ce qui mangeait du choux et de tout ce qui mangeait ce qui mangeait du choux. Une planète très interressante donc.
Pour sa part, Bakachoux était un presque-humain originaire de ce monde barbant et ne possédait qu'un unique talent : celui de vendre n'importe quoi à n'importe qui et à n'importe quel prix. Un talent qui lui avait bien été utile dans sa vie.
Physiquement, il était plutôt maigrichon et portait de pauvres lunettes qui avaient vu de meilleurs jours; mais son physique n'a rien d'interressant.
En revanche, ce qui est interressant sur lui, c'est qu'il est propriétaire d'une boutique errante.


Depuis des dizaines de millénaires, des boutiques apparaissent dans une rue puis disparaissent après avoir vendu un objet rempli d'occulte : ce sont les boutiques errantes.
Leur origine est un brin mystérieuse. Jadis, un inventeur fou - comme la plupart des inventeurs - avait eu l'ingénieuse idée de créer un vaisseau ressemblant à une banale échoppe. Fort de cette invention, il mourrut avec un prix poubelle décerné par un quelconque savant fou d'une autre planète. Bref, la première étape de l'élaboration des boutiques savantes était close. L'invention fut racheté pour quelques sous par un riche marchand. Ce négociant améliora le vaisseau pour la rendre téléportatrice d'un lieu à un autre. Puis l'Histoire devient floue jusqu'au jour où la première boutique errante vendit un canon-laser lourd à des hommes de cro-magnon contre trois diamants sacrés et un déodorant à deux hyènes.
Depuis ce jour, les boutiques errantes abondent dans la galaxie, vendant n'importe quoi à quiconque peut les payer.


Bakachoux avait hérité de cette officine par un oncle éloigné que l'on ne voyait jamais. Le camelot avait aménagé son magasin avec toute sortes de produits qui apparaissaient au bon moment, c'est à dire lorsqu'un client en désirait un. Pour lui, c'était un cadeau empoisonné qu'il volait à tout prix vendre à quelqu'un et les demandeurs de boutiques errantes abondaient dans la galaxie, mais à chaque fois, sa boutique refusait de fonctionner !
Il n'était pas marié, n'avait pas d'enfants, il ne possédait rien hormis ce bric-à-brac. Celui-ci étant à l'origine du célibat du boutiquier. Bakachoux n'avait pas d'amis pour la même raison et ne possédait pas d'ennemi qu'il est revu. En tant que commerçant indépendant, il ne prenait pas ses ordres d'une quelconque corporation commerciale et il n'était citoyen d'aucun état. Il n'avait jamais rien fait contre le Triumvirat, n'avait jamais été coupable d'aucun crime (la boutique errante étant bien pratique pour se carapater). Bien que celà paraisse invraisemblable, il était innocent dans la perspective où personne ne l'avait pris en flagrant délit d'arnaque. De la même manière, il était relativement honnète. Son seul tort figurant dans les monumentales archives de la police galactique, c'est qu'il devait après chaque voyage oublier. Le Bistro du coin, tenu par son unique interlocuteur régulier Léon Tanthâkul, était le seul lieu où il retournait régulièrement pour boire et se faire éjecter à la fermeture. Et lorsqu'il était ici, à Fatr'sitven, la boutique errante restait tranquillement dans une longue rue où fleurissait le crime et la débauche.


Le jour se leva lentement, comme s'il devait lui-aussi cuver son vin. Ce nouveau jour naquit sur la cîté-planète et seul le Haut-Fatr'sitven profita de cette aube.
Dans une rue déserte du Bas, un ivrogne titubait vers une curieuse officine. Il frappa à la porte et elle s'ouvrit. Il entra. La boutique disparut.


Sur un autre monde de la galaxie, se trouvait un désert de sable rougi par la chaleur des cinq astres brûlants. C'était un gros cheval. C'était un gros cavalier. Le cheval ressemblait à une montgolfière couverte de poils; l'homme donnait l'impression que la seule raison pour laquelle il ne tombait pas, c'était qu'il ne pouvait en trouver l'énergie tellement sa surcharge pondérale lui en coûtait. Malgré le vent âpre et chaud, il ne portait qu'un énorme kilt en cuir et un long bandage crasseux à un genou.
Il enleva de sa bouche un mégot baveux et l'éteignit sur sa main. " Ce n'est pas très commun une pharmacie par ici ? dit-il clairement. Je jurerais qu'elle n'était pas là hier.
- Oh ma tête! gémit le boutiquier. Que puis-je faire pour vous, mon bon messieur ?
- C'est étonnant tout de même, continua l'obèse. Exactement ce que je cherchais ! Une pharmacie, ah ! Vous avez des pansements ?
- Ouais, répondit - sans jeter un coup d'oeil derrière - Bakachoux. J'ai d'ces trucs!
- Combien ? demanda l'aventurier.
- Euh...Sept sous.
- T'nez!
- Voici. "
Le cavalier s'éloigna ensuite jusqu'à se perdre dans l'horizon. La boutique errante resta un moment seule dans le désert, puis elle disparut de nouveau.


C'était un pont solitaire au-dessus d'un petit torrent, blanc et traître au fond d'une vallée profonde avec une petite échoppe de gourdins...[/i]

T'es un grand malade, toi...

T'ou t'as fait

Farpaitement!!

c'es effarent la taille de ton texte lol je les finies jamais del es lire je suis pas lecteur mais il a l'air pas mal lol.

On me respecte et on me craint.

On craint surtout ta folie

Tu ne l'as même pas lu !

Moi, je l'ai pas lu et j'ai voté non. De toute façon même si je l'avais lu, j'aurais voté contre la majorité.

Le Goodlife n'est pas une créature reconnu dans le domaine de la littérature...J'en conclut que tu es (comme moi) contre ce putain de CPE ?

C'est là une des rares exceptions a ma règle du contraire à la majorité !!!

Tu es pour cet merde de CPE ????????????????

MAIS NON !!!!!! Tête de raclure de vomi de moi.

Sire folman ne sais pas lire!

Youhouh Il est des notres, il manifeste comme les autres!

Tu as manifester 1 fois et s'était pour louper un control de math. Trump va pas etre content

Pas du tout et puis le DS, on la refais après...j'ai manifesté contre Villepin qui ne nous écoute pas. Vivement un nouveau mai 68

Tu vas attendre longtemps

Wouai! J'ai fait 2 manif dont une des dernieres avec les crs et les lacrimo!!

Et tu t'es fait défoncer la gueul. C'est pour sa que tu n'est pas venu pendant lontemp, il fallait te faire soigné

Nan, en fait ils ont du le garder en cellule, et c'est la qu'il se sont longuement demander si il fallait pas mieu le faire interner !!!

Ba oui...j'ai voulu me tapper la petite flic qui avait la matraque...je lui ai donc proposé la mienne!

Et elle t'as répondue quoi!

je me suis calmé car y avait le gros Robert et Gérard le costaud juste à côté qui, eux, n'avaient pas l'air de déconner...
Puis je me suis réveillé...c'était pas du vrai...

La manif était bien vrai,elle!

Ici, c'est pour parler de la nouvelle, les gars! Contre le CPE ! J'étais à la manif de ce matin ! Tous ensemble tous ensemble, Non!
De Villepin serre les fesses, on arrive à toute vitesse!